cataplasme d'argile verte

Quels sont les bienfaits de l’argile verte en cataplasme ? 

L’argile verte est sûrement la plus connue des types d’argile. Il faut dire que ses vertus sur le corps sont très appréciées. En effet, l’argile verte est un produit utilisé depuis des millénaires par plusieurs civilisations telles que celle des Égyptiens. Sous forme de cataplasme, cette argile propose ainsi de nombreux bienfaits. Pour tout savoir, découvrez quels sont les bienfaits du cataplasme d’argile verte.  

L’argile verte, c’est quoi au juste ?  

L’argile verte fait partie des variétés les plus populaires de la roche sédimentaire issue des carrières, que l’on appelle argile. Ce produit se démarque surtout par sa grande composition en oligo-éléments ainsi qu’en sels minéraux (phosphore, potassium, calcium, fer, magnésium, etc.). Cela lui donne ainsi plusieurs vertus : absorbantes, détoxifiantes, apaisantes…  

La couleur verte de l’argile provient essentiellement de sa composition en oxyde de fer et en silicate d’aluminium. Il est important de noter que la couleur de l’argile dépend de la quantité d’oxyde de fer qui se trouve dans la roche.  

Une fois que l’argile verte a été extraite, celle-ci sera concassée, broyée et séchée au soleil, pour obtenir alors une fine poudre minérale.  

Cataplasme d’argile verte : quelle forme ?  

Pour vous servir de l’argile verte en cataplasme, vous disposez de plusieurs possibilités sur le choix de la forme. Sur le marché, vous pouvez par exemple acheter des pâtes prêtes à l’emploi. Il s’agit d’argile en poudre qui a été, au préalable, mélangée à de l’eau (avec une quantité bien précise) pour avoir une matière homogène. Cela permet de faciliter son utilisation.  

Il y a aussi l’argile en poudre sèche très fine que vous pouvez mélanger vous-même avec de l’eau avant l’application. Enfin, l’argile peut être aussi commercialisée sous forme concassée ou en granulés.  

Ces derniers cas conviennent le plus pour créer un cataplasme d’argile verte sur le corps. Pour le visage ainsi que les cheveux, la pâte prête à l’emploi et la poudre sont idéales. En effet, ces formes ne présentent pas de résidus de sables et autres substances qui peuvent être irritants sur certaines zones sensibles.  

Cataplasme d’argile verte : quels sont les bienfaits ?  

 Les bienfaits de l’argile verte sont nombreux et concernent plusieurs parties du corps. C’est pourquoi il peut être un atout essentiel pour la santé au quotidien.  

Douleurs articulaires et musculaires  

Il faut savoir que l’argile verte est connue pour être un puissant anti-inflammatoire. Elle est alors recommandée en cas de douleurs articulaires et musculaires.  

Arthrose, mal de dos (sciatique), rhumatismes  

Pour ces cas de douleur, le cataplasme d’argile verte est appliqué sur les zones concernées. L’utilisation de ce cataplasme est notamment très populaire dans les cures thermales. Les bains d’argile verte peuvent également aider à soulager les douleurs.  

À noter que vous devez laisser le cataplasme se reposer au moins une heure. Si vous êtes atteints de rhumatisme, mieux vaut privilégier les eaux tièdes.  

Genou gonflé, entorses  

En ce qui concerne les traumatismes tels que les entorses ou gonflements du genou, le cataplasme doit être appliqué sur la zone avec de l’eau froide. Cela va permettre de neutraliser l’inflammation.  

Hématomes  

Les hématomes apparaissent généralement après un choc et la zone touchée est bombée (au contraire d’un simple bleu). Il est possible de soulager l’inflammation dans ce cas en ayant recours au cataplasme d’argile verte avec de l’eau froide. On préconise une utilisation plusieurs fois par jour.  

Le cataplasme d’argile verte peut aussi agir sur le phénomène des jambes lourdes. Celui-ci résulte d’une mauvaise circulation du sang dans le corps. Le cataplasme va alors stimuler cette dernière et ainsi soulager vos jambes.  

Douleurs dentaires  

L’argile verte est également conseillée dans le cas de douleurs dentaires. En effet, dans le cas d’une rage de dents, il est recommandé d’appliquer le cataplasme sur la joue pendant au moins une heure. Après avoir séché, rincez et renouvelez l’application dans la journée.  

Bienfaits antiseptiques et réparatrices  

L’argile verte est aussi préconisée pour les petites blessures du quotidien.  

Brûlures et plaies  

Les vertus absorbantes de l’argile verte agissent sur la peau en éliminant les bactéries des plaies, des coupures ou encore des brûlures. De plus, ce produit favorise la cicatrisation. Elle permet également d’enlever les échardes.  

Mycose vulvaire  

La mycose vulvaire résulte de la prolifération de champignon appelé Candida. Pour cela, il est recommandé d’appliquer un cataplasme d’argile verte au niveau de la vulve. Vous devez ensuite laisser poser durant toute la nuit et bien rincer au matin.  

Affections de la peau  

Les bienfaits de l’argile verte peuvent aussi concerner la peau, et notamment diverses affections qui peuvent survenir au quotidien.  

Érythème fessier  

Les érythèmes fessiers ou les fesses rouges irritent souvent les bébés dans la couche, qui est souvent humide. L’utilisation du cataplasme peut soulager dans ce genre de cas. Celui-ci a un effet absorbant similaire au talc.  

Boutons d’acné, furoncle  

Les boutons d’acné et furoncle sont le résultat d’une inflammation bactérienne, intensifiée par un excès de sébum. Pour purifier la peau, il est donc recommandé d’utiliser de l’argile verte, qui présente des bienfaits absorbants et antibactériens. Avec ce produit, il ne vous suffit que de quelques jours pour assécher les boutons. Il est conseillé d’avoir recours à un pinceau pour l’application. Cela permet de limiter la prolifération des bactéries.  

Psoriasis, eczéma, acné rosacée, herpès  

Les troubles de la peau tels que le psoriasis, les dermites ou encore l’acné rosacée peuvent être soulagées naturellement avec du cataplasme d’argile verte. Ce dernier va ainsi apaiser les rougeurs et les démangeaisons et aussi réguler le pH de la peau.  

Fissures anales  

Les douleurs provoquées par les fissures anales sont bien plus élevées que celles provoquées par les hémorroïdes. Cependant, elles ne provoquent ni la formation de petite boule dans l’anus ni de saignements abondants.  

Un cataplasme appliqué sur les fissures anales peut soulager les douleurs tout en éliminant les bactéries et en cicatrisant la peau. Vous devez laisser poser l’argile verte toute la nuit et rincer à l’eau froide au réveil.  

En résumé, on peut affirmer avec certitude que les bienfaits du cataplasme d’argile verte sont nombreux. De plus, cela peut concerner plusieurs zones de notre corps. Néanmoins, avant l’utilisation de ce type de produit, il est toujours recommandé de faire appel à un professionnel de la santé pour avoir son avis.  

Lire aussi : Faut-il marcher avec une sciatique ?

hernie discale

Faut-il marcher avec une sciatique ? 

Ce que l’on appelle communément par sciatique est une irritation du nerf sciatique entraînant une douleur le long de la jambe. Cette douleur peut être alors handicapante pour marcher. Cependant, lorsqu’il s’agit de soulager la sciatique, les médecins préconisent souvent la marche et les exercices physiques, selon les symptômes douloureux. Alors faut-il marcher avec une sciatique ? La réponse dans cet article.  

Une sciatique, c’est quoi plus précisément ? 

La sciatique est une douleur qui apparaît lorsque le nerf sciatique, qui part du bas du dos et qui descends tout le long de l’arrière de la jambe, est irrité et comprimé. Cette action entraîne alors des douleurs, des picotements, des engourdissements ou des décharges dans le bas du dos, la hanche, la cuisse, le mollet et le pied.  

La sciatique peut toucher les adultes de tout âge. Cependant, elle est bien plus fréquente chez les personnes âgées, les personnes sédentaires ou encore les femmes enceintes. L’une des causes les plus fréquentes de cette douleur est la hernie discale lombaire. Cela arrive lorsqu’un disque intervertébral vient comprimer la racine nerveuse.  

L’intensité de la sciatique dépend généralement de la personne et entraîne généralement une difficulté à marcher. Le traitement des douleurs se base habituellement sur une combinaison de repos, exercices et médicaments. La combinaison du repos et de l’exercice provoque parfois ainsi une confusion chez les personnes touchées par la douleur. Alors, faut-il marcher avec une sciatique ?  

Une sciatique : faut-il marcher ou se reposer ?  

Autrefois, en cas de douleurs liées à la sciatique, les médecins préconisaient le repos au lit les premiers jours. Mais alors, aujourd’hui faut-il marcher avec une sciatique ? Effectivement, les recommandations ont désormais évolué et la pratique de la marche est conseillée, mais seulement si la douleur le permet.  

Il faut savoir qu’il n’est pas toujours possible de faire de la marche avec une sciatique, particulièrement en cas de forte douleur. C’est notamment le cas si la douleur dans le bas du dos et le long de la jambe s’intensifie à mesure que vous marchez. Dans ce cas, on préconise généralement un repos de 3 à 7 jours pour réduire la douleur. Il est donc nécessaire de ne pas forcer si la douleur devient trop importante. En marchant trop longtemps, cela peut effectivement l’aggraver, surtout les premiers jours où la douleur est en phase aiguë.  

Dans le cas contraire, faut-il marcher avec une sciatique ? La réponse est oui, si la douleur ne vous empêche pas de marcher normalement. Dans cette situation, les médecins recommandent d’ailleurs de se lever régulièrement pour faire des exercices. Dès les premiers jours, vous avez donc la possibilité de faire de la marche pour soulager votre sciatique. Habituellement, plusieurs marches par jour, entre 4 à 10 minutes, sont recommandées.  

Ce type d’exercice est un bon moyen d’améliorer la circulation sanguine et ainsi de réduire l’inflammation et la douleur. Elle permet aussi d’aider à avoir une bonne force musculaire au niveau du dos. Les douleurs sciatiques peuvent effectivement augmenter si les muscles au niveau de cette partie s’affaiblissent. D’ailleurs, il s’agit de l’une des activités les plus recommandées pour soulager les problèmes de dos.  

Marcher avec une sciatique : quand reprendre la marche ?  

Si vous vous demandez, faut-il marcher avec une sciatique ? Il est aussi important que vous vous demandez quand reprendre la marche. En effet, si vous voulez reprendre la marche en cas de sciatique, il est toujours conseillé de prendre l’avis de votre médecin. Cela vous permet de garantir qu’il n’y a pas de contre-indication médicale. De plus, en tant que professionnel de la santé, celui-ci pourra vous conseiller sur la bonne attitude à avoir, les mouvements à faire et les gestes à éviter.  

De manière générale, la marche est conseillée si la douleur le permet. Vous devez être en mesure de supporter l’intensité de la douleur, et celle-ci ne doit pas vous empêcher de marcher normalement sans boiter.  

En cas de sciatique, la reprise de la marche doit être réalisée selon l’intensité de la douleur :  

  • Douleur légère (inférieur à 3/10) : vous devez pratiquer régulièrement la marche, en faisant attention à vous arrêter si la douleur augmente ;  
  • Douleur moyenne (entre 3 à 6/10) : vous devez faire des marches courtes, en faisant attention à vous arrêter si la douleur augmente ; 
  • Douleur forte (supérieure à 6/10) : vous devez vous reposer.  

Les symptômes douloureux vont ainsi pouvoir vous renseigner pour savoir quand vous devez marcher et quand vous devez vous reposer en cas de sciatique.  

Marcher avec une sciatique : comment le faire ?  

Si l’intensité de la douleur vous permet de faire de la marche avec une sciatique, vous devez toutefois respecter les recommandations suivantes :  

  • Commencez la marche par des fréquences courtes de 5 à 10 minutes, le plus régulièrement possible, à l’intérieur de la maison puis en extérieur ; 
  • Faites des pauses fréquentes si la douleur augmente, et surtout ne vous éloignez pas trop de la maison les premiers jours ; 
  • Augmentez ensuite petit à petit la durée de la marche ainsi que la distance, jusqu’à ce que vous puissiez marcher 30 minutes sans vous arrêter et sans que les douleurs n’augmentent ;  
  • Dans le cas d’une sciatique plus grave, mieux vaut vous équiper d’une ou deux béquilles, pour ne pas augmenter les douleurs.  

Vous pouvez aussi effectuer des exercices complémentaires si les symptômes de la douleur vous le permettent. Il s’agit notamment d’exercices et d’étirements spécifiques pour la sciatique, qui sont recommandés dans le traitement.  

Par ailleurs, avant de vous lever pour aller marcher, vous pouvez placer un récipient (une bouillotte par exemple) chaud ou froid sur la région lombaire. Cela permet d’atténuer les symptômes et de détendre les muscles.  

En conclusion, pour ceux qui se demandent : faut-il marcher avec une sciatique ? La réponse dépend de l’intensité de la douleur que ressent chacune des personnes touchées. Ainsi, si la douleur n’est pas trop vive et qu’il ne vous empêche pas de marcher correctement, la marche est donc conseillée. Dans le cas contraire, mieux vaut donc prendre quelques jours de repos. Néanmoins, dans tous les cas, il est toujours préférable de prendre l’avis d’un médecin avant d’entreprendre quoi que ce soit. 

Lire aussi : Faut-il faire du sport avec des courbatures ?

courbatures

Faire du sport avec des courbatures : bonne ou mauvaise idée ? 

Les courbatures sont des douleurs qui peuvent apparaître après une séance de sport ou d’activité physique trop intense. Elles peuvent concerner les muscles des jambes, des bras, du dos ou des abdos et peuvent entraîner des difficultés à faire des mouvements. Mais alors, est-il possible de faire du sport avec des courbatures ? Voici la réponse.  

Qu’est-ce que des courbatures ?  

Les courbatures peuvent être définies comme étant des douleurs musculaires qui apparaissent sur certaines parties du corps (cuisses, mollets, fessiers, dos, abdos, triceps, biceps, cou ou pectoraux). Ces douleurs sont généralement provoquées par des exercices physiques excessifs et inhabituels pour le corps et apparaissent 24 à 72 heures après la séance.  

Ce type de douleur est très fréquent chez les sportifs débutants, c’est-à-dire ceux qui débutent le sport (course à pied, musculation…). Cependant, les courbatures peuvent également apparaître chez les sportifs expérimentés. Cela est possible après une séance plus un intense ou un exercice inhabituel pour le corps.  

L’intensité de la douleur varie selon plusieurs critères :  

  • Le niveau du sportif ; 
  • Le temps de coupure avant la reprise d’un entraînement ; 
  • L’intensité d’un exercice par rapport au niveau de forme physique.  

Les douleurs liées aux courbatures durent généralement entre 3 à 5 jours. Mais alors faut-il faire du sport avec des courbatures ?  

Pourquoi les courbatures apparaissent-elles ?  

Les courbatures apparaissent après que les fibres musculaires aient subi des dommages microscopiques durant une séance de sport. Ces lésions musculaires se développent normalement suite à un exercice musculaire excentrique. Le muscle est effectivement sollicité dans son mouvement d’élongation. Cela fait alors faire travailler intensément les fibres musculaires. Si ces dernières ne sont pas assez fortes pour supporter la charge d’entraînement, les courbatures apparaissent quelques heures après la séance d’activité.  

Si l’origine des courbatures n’est pas véritablement prouvée, il semblerait qu’elles soient provoquées par une inflammation. Celle-ci se déclenche suit à une séance d’activité physique trop importante ou inhabituelle. C’est donc un processus naturel de guérison et de réparation musculaire après un exercice physique.  

Faire du sport avec des courbatures : comment faire ?  

Voici quelques recommandations à suivre si vous voulez faire du sport avec des courbatures :  

  • Bien s’échauffer ; 
  • Travailler les muscles qui ne sont pas courbaturés ; 
  • Travailler les muscles endoloris, à très faible intensité, pendant 20 à 30 minutes ; 
  • Opter pour des activités peu intenses : marche rapide, vélo ou natation ;  
  • Arrêtez directement la séance si la douleur des courbatures s’intensifie lors de la séance ;  
  • Bien s’hydrater, bien s’alimenter pour récupérer et dormir suffisamment.  

Faire du sport avec des courbatures : bonne ou mauvaise idée ?  

Il est important de noter qu’il est possible de faire du sport avec des courbatures. D’ailleurs, le sport fait partie des moyens les plus efficaces pour soulager la douleur. Cependant, vous devez savoir que la disparition de la douleur est temporaire. Celle-ci peut donc revenir après quelques heures. En revanche, puisque les courbatures sont l’effet de lésions musculaires, il n’est pas du tout conseillé de faire de sport à haute intensité et surtout forcer sur la douleur.  

Par conséquent, on recommande généralement des séances d’activité destinées à la récupération active. Ces séances se passent durant les 1 à 3 premiers jours après l’apparition des douleurs. Il peut s’agir de travailler les autres muscles, sans forcer sur la partie avec les courbatures.  

Stimule la circulation sanguine

Continuer à faire du sport avec des courbatures permet effectivement de stimuler la circulation sanguine. Cela va alors stimuler le soulagement des douleurs.  

Avec une bonne séance de récupération active, vous pouvez sentir vos muscles plus reposés pour la prochaine séance de sport. Cela permet aussi de vous éviter des blessures en réalisant des séances trop intenses avec des courbatures.  

Réduction de la force musculaire

Par ailleurs, au-delà de la douleur, les courbatures entraînent aussi une réduction de la force musculaire durant les jours qui suivent l’entraînement. Vous devez ainsi absolument éviter de forcer sur les muscles courbaturés. En effet, avec la perte de force musculaire, vous serez beaucoup moins efficace lors de votre séance d’entraînement. De plus, les risques de blessures sont importants.  

De ce fait, évitez de faire de séances longues ou intenses en cas de courbatures, même si celles-ci sont prévues dans votre programme. Vous pouvez reprendre lorsque les douleurs disparaîtront naturellement quelques jours après.  

Découvrez aussi : Comment éviter le mal de dos en faisant du jardinage ?

préparation physique

Rando : quelle préparation physique pour éviter les blessures ?

Pour éviter les blessures sportives cet été nous vous proposons un petit tour d’horizon de ce qu’il faut faire pour préparer votre corps si vous comptez partir faire de la rando en montagne par exemple. En effet les recherches scientifiques ont prouvé qu’un programme de musculation couplé à un travail sur la souplesse, diminuait le risque de blessures, tout en permettant une meilleure récupération. Quelle préparation physique pour une randonnée ?

Préparer son corps en douceur : quel est le programme d’entrainement à suivre ?

Lors de votre séjour dans un hôtel au ski cet hiver vous avez eu du mal à assurer les descentes tout le temps de vos vacances ? Courbatures et mal aux jambes ne vous ont pas rendu la vie facile lors de votre dernier weekend ski pas cher ? C’est que vous avez négligé de vous préparer physiquement.

Tout comme un entrainement physique est requis avant de faire du ski, il faut aussi faire une préparation physique avant une randonnée en montagne.
3 axes doivent être travaillés en priorité :

– le cardio-vasculaire pour avoir assez de souffle en montée
– le renforcement musculaire pour ne pas vous blesser les articulations
– la proprioception pour améliorer la stabilisation de ses articulations (notamment la cheville)

Avoir du souffle grâce au travail sur le cardio

Avoir une bonne condition physique passe par un travail assidu autour de tout ce qui touche au cardio-vasculaire. Cela va vous permettre de ne pas être essoufflé dès le premier effort et d’avoir assez d’oxygène pour alimenter votre corps tout le temps que va durer l’effort physique. Afin de muscler votre cœur, il faut que vous augmentiez progressivement ces pulsions cardiaques.

Certaines activités sont particulièrement appropriées à cela : le vélo, la natation ou bien encore la course à pied.

Ne pas se blesser grâce au renforcement musculaire

Pour être efficace autant dans les montées que dans les descentes, il vous faut des muscles inférieurs forts, mais également une ceinture abdominale tenue.
Il faut donc que vous travaillez en priorité les quadriceps, les  ischio jambiers, les adducteurs, les  fessiers, ainsi que les abdominaux (grand droit de l’abdomen, obliques et transverses). Cela vous permettra d’avoir une musculature qui vous tient assez pour ne pas vous faire mal.

Au niveau des exercices, vous pouvez par exemple faire la chaise, les fentes, les squats, etc. Les postures de gainage vous permettront également de travailler les muscles profonds de votre ceinture abdominale.

Maintien et équilibre grâce à la proprioception

Lorsque qu’on fait de la randonnée, les articulations des membres inférieurs sont sollicitées en permanence. La proprioception permet de préparer les articulations pour éviter notamment les entorses.
Voici une vidéo YouTube d’exemples d’exercices pour travailler la proprioception :

Quelles blessures quand on fait une randonnée ?

Lorsque vous faites de la randonnée, il existe plusieurs types de blessures auxquelles vous pourriez être exposé en fonction de l’intensité de l’activité, de la durée de la randonnée, des conditions météorologiques et du terrain sur lequel vous marchez. Voici quelques blessures courantes associées à la randonnée :

Entorses et foulures

En marchant sur un terrain accidenté, vous pourriez tourner votre cheville ou subir des foulures aux articulations, en particulier si vous portez un sac à dos lourd.

Ampoules

Des chaussures mal ajustées ou des chaussettes humides peuvent causer des ampoules douloureuses aux pieds.

Éraflures et coupures

En traversant des zones boisées ou rocailleuses, il est possible de se griffer ou de se couper avec des branches ou des pierres.

Coups de soleil

Randonner sous le soleil sans protection adéquate peut provoquer des coups de soleil douloureux et potentiellement nuisibles pour la peau.

Déshydratation

Une hydratation insuffisante peut entraîner une déshydratation, ce qui peut avoir des effets néfastes sur votre santé.

Épuisement et coup de chaleur

Randonner par temps chaud peut entraîner un épuisement dû à la chaleur, voire un coup de chaleur, si vous ne prenez pas de précautions pour vous protéger et vous hydrater.

Fractures et luxations

En cas de chute sur un terrain difficile, il existe un risque de fractures osseuses ou de luxations articulaires.

Hypothermie

Randonner dans des conditions froides et humides sans vêtements appropriés peut conduire à l’hypothermie.

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ostéopathie

Ostéopathie : concept et principes

L’ostéopathie est une méthode thérapeutique manuelle dont le but est de diagnostiquer et de traiter les dysfonctions qui peuvent affecter le corps humain. L’ostéopathie part de la structure corporelle pour corriger le désordre en cause et conduire l’organisme à l’auto guérison.

Quelle est l’histoire de l’ostéopathie ?

L’ostéopathie trouve ses origines au XIXe siècle, grâce aux travaux du médecin américain Andrew Taylor Still. Profondément insatisfait des traitements médicaux de son époque, Still développa une approche de la santé basée sur le concept de l’interconnexion entre la structure corporelle et le fonctionnement de l’organisme. En 1874, il établit les fondements de l’ostéopathie en publiant son ouvrage fondateur, « Philosophy of Osteopathy ». Cette nouvelle discipline médicale met l’accent sur la capacité du corps à s’auto-réguler et à se guérir, en manipulant les tissus, les muscles et les articulations pour rétablir l’équilibre et la mobilité.

Au fil des années, l’ostéopathie s’est développée et diversifiée, donnant lieu à différentes approches et écoles de pensée. Aujourd’hui, elle est reconnue dans de nombreux pays comme une pratique de santé complémentaire et alternative, offrant des soins qui prennent en compte la globalité de l’individu et favorisent son bien-être physique et émotionnel.

Principes de l’ostéopathie

C’est une médecine préventive et curative qui peut agir sur l’ensemble du corps : les articulations, les muscles, le système digestif, le système vasculaire, le système nerveux et la sphère crânienne.

L’ostéopathie repose sur 3 principes fondamentaux :

  • L’unité du corps : étant donné que toutes les parties du corps sont liées entre elles par l’intermédiaire des tissus organiques qui le composent. Le traitement doit donc s’appliquer à retrouver non seulement la fonction de la partie atteinte mais aussi la balance du corps entier.
  • La structure gouverne la fonction et vice-versa : toutes les structures qui forment le corps humain ont une fonction. Lorsqu’un trouble de la structure apparaît, une fonction est modifiée ; et vice-versa, une fonction troublée perturbe la structure.
  • Le corps a une tendance naturelle à s’autodéfendre et s’autoréguler : la tendance naturelle du corps est le retour à l’équilibre. L’ostéopathe ouvre la voie vers cette autoréparation naturelle.

Champs d’application de l’ostéopathie

L’ostéopathie connaît de vastes champs d’application. Elle  est susceptible de soulager la plupart des manifestations liées aux troubles fonctionnels :

  • Les articulations et les muscles : lombalgie, dorsalgie, cervicalgies, entorses (cheville, genou, poignet..), tendinites…
  • Le système nerveux et vasculaire : migraines, états d’anxiété et de stress, névralgies…
  • Le système digestif et viscéral : troubles de la digestion, troubles génitaux urinaires, troubles ORL
  • Les séquelles de traumatisme : conséquence de chute et de choc,  traitement post-chirurgical après cicatrisation…

Le champ d’application de l’ostéopathie comprend également l’aide dans certains troubles de la femme enceinte et du nourrisson ainsi que l’accompagnement des traitements des pathologies orthopédiques de l’enfance et de l’adolescence.

Quels sont les bienfaits de l’ostéopathie ?

Bien que les bénéfices de l’ostéopathie puissent varier en fonction de chaque individu et de leur condition spécifique, voici quelques avantages potentiels associés à cette pratique :

Soulagement de la douleur

L’ostéopathie peut aider à soulager les douleurs musculaires et articulaires, ainsi que les maux de dos, en réalignant les structures du corps et en favorisant une meilleure circulation sanguine et un meilleur fonctionnement des nerfs.

Amélioration de la mobilité

Les manipulations ostéopathiques visent à restaurer la mobilité des articulations et des tissus mous, ce qui peut améliorer la flexibilité et la gamme de mouvement.

Gestion du stress

Les techniques d’ostéopathie peuvent aider à détendre les muscles tendus et à réduire la tension, ce qui peut contribuer à la gestion du stress et à une sensation générale de bien-être.

Amélioration de la posture

En travaillant sur la structure du corps, l’ostéopathie peut aider à corriger les déséquilibres posturaux qui peuvent causer des douleurs et des problèmes musculo-squelettiques.

Soutien aux systèmes corporels

Les praticiens ostéopathes considèrent souvent le corps comme un ensemble interconnecté, et des ajustements manuels ciblés peuvent potentiellement aider à améliorer la fonction des systèmes nerveux, circulatoire et lymphatique.

Prévention

En détectant et en traitant les problèmes musculo-squelettiques à un stade précoce, l’ostéopathie peut aider à prévenir la progression de certaines conditions et à éviter d’autres complications.

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devenir ostéopathe

Comment devenir ostéopathe ?

Plonger dans le monde de l’ostéopathie offre une opportunité fascinante de combiner la science médicale moderne avec des techniques de soins holistiques. En tant qu’ostéopathe, vous serez équipé(e) pour aider les patients à retrouver l’équilibre naturel de leur corps et à promouvoir leur bien-être général. Cependant, le chemin pour devenir ostéopathe demande une formation rigoureuse et dédiée. Cet article explore les étapes essentielles à suivre pour embrasser cette carrière gratifiante, depuis l’acquisition des compétences éducatives et cliniques nécessaires jusqu’à l’obtention des licences requises. Découvrez comment transformer votre passion pour la santé et le mouvement en une pratique professionnelle enrichissante en tant qu’ostéopathe. Comment devenir ostéopathe ? Zoom.

Quelle formation pour devenir ostéopathe ?

En France, pour devenir ostéopathe, il est nécessaire de suivre une formation spécifique et de satisfaire aux exigences légales. Voici les étapes typiques pour devenir ostéopathe en France :

Choisir un établissement agréé

Optez pour une école d’ostéopathie agréée par le Ministère de la Santé français. Assurez-vous que l’établissement est inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et qu’il offre un programme de formation conforme aux normes fixées.

Suivre une formation en ostéopathie

La formation en ostéopathie en France dure généralement cinq ans après le baccalauréat. Pendant ces cinq années, vous suivrez des cours théoriques, des travaux pratiques en laboratoire et des stages cliniques pour acquérir les compétences nécessaires.

Valider le Diplôme d’Ostéopathe (DO)

À la fin de la formation, vous obtiendrez le Diplôme d’Ostéopathe (DO), qui est reconnu par l’État français. Ce diplôme vous permettra de pratiquer l’ostéopathie légalement en France.

Passer l’examen d’État

Depuis 2014, l’exercice de l’ostéopathie en France nécessite la réussite de l’examen d’État d’ostéopathie. Cet examen est conçu pour garantir que les ostéopathes possèdent les compétences et les connaissances nécessaires pour exercer en toute sécurité. Il comprend une épreuve écrite et une épreuve pratique.

Inscription à l’Agence Régionale de Santé (ARS)

Une fois que vous avez réussi l’examen d’État, vous devez vous inscrire auprès de l’Agence Régionale de Santé de votre région. Cela vous permettra d’obtenir votre autorisation d’exercice en tant qu’ostéopathe.

Formation continue

Pour maintenir votre autorisation d’exercice et rester à jour avec les dernières avancées de la profession, vous devrez également suivre des formations continues tout au long de votre carrière.

Quel est le salaire d’un ostéopathe ?

Le salaire d’un ostéopathe peut varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que l’emplacement géographique, le niveau d’expérience, le type de pratique (cabinet privé, clinique, centre de santé, etc.), la clientèle et la réputation professionnelle. En général, voici une estimation des fourchettes de salaire pour un ostéopathe :

Débutant

Les ostéopathes débutants peuvent s’attendre à un salaire relativement modeste, généralement compris entre 25 000 et 40 000 euros bruts par an. Au début de leur carrière, ils sont souvent en train de construire leur clientèle et leur réputation.

Expérimenté

Avec l’expérience, la clientèle fidèle et une réputation solide, les ostéopathes peuvent augmenter leur salaire. Les ostéopathes expérimentés peuvent gagner entre 40 000 et 70 000 euros bruts par an, voire plus, en fonction de leur succès et de leur localisation.

Secteur privé vs public

Les ostéopathes exerçant dans leur propre cabinet privé ou dans des cliniques privées ont généralement la possibilité de fixer leurs propres tarifs et ont donc un potentiel de revenu plus élevé. Ceux qui travaillent dans des centres de santé publics ou des institutions de soins peuvent avoir des salaires plus stables mais potentiellement moins élevés.

Localisation géographique

Les salaires varient considérablement d’une région à l’autre. Dans les grandes villes et les zones urbanisées, où la demande de soins de santé est souvent plus élevée, les ostéopathes peuvent avoir des opportunités de gagner plus.

Spécialisation

Certains ostéopathes choisissent de se spécialiser dans des domaines spécifiques tels que la pédiatrie, le sport, la douleur chronique, etc. Les ostéopathes spécialisés dans des domaines en forte demande peuvent également avoir des opportunités de revenus plus élevés.

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arthrose

Focus : qu’est-ce qu’une articulation arthrosique ?

L’arthrose est une maladie qui atteint principalement le cartilage et par conséquent, les articulations. Elle inflige des lésions, appelées chondropathie, au sein même du cartilage. Pour mieux comprendre cette maladie, focus sur l’articulation arthrosique.

C’est quoi une articulation arthrosique ?

Une articulation arthrosique, également appelée articulation ostéoarthritique ou arthrose, est une condition médicale qui affecte les articulations du corps humain. Il s’agit d’une forme courante de trouble articulaire qui se produit lorsque le cartilage qui recouvre les extrémités des os à l’intérieur d’une articulation se dégrade progressivement. Le cartilage agit normalement comme un coussin absorbant les chocs et permettant aux os de glisser en douceur les uns contre les autres lors des mouvements.

Avec l’arthrose, le cartilage perd sa résilience et devient moins efficace pour absorber les chocs. Cela peut entraîner une friction accrue entre les os, provoquant des douleurs, de l’inflammation et une diminution de la mobilité articulaire. Au fil du temps, des éperons osseux (ostéophytes) peuvent se former autour de l’articulation, ce qui peut aggraver les symptômes.

Les principaux facteurs de l’arthrose

Prenons l’exemple d’une arthrose du genou, mais cela est valable pour tous les types d’arthrose.

Cette maladie n’est pas uniquement le fruit du vieillissement des articulations. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine du développement de l’arthrose, comme :
– le surpoids
– les maladies rhumatismales
– une faiblesse génétique du cartilage
– des lésions suite à des chocs répétés ou des traumatismes importants.

Les conséquences de l’arthrose

L’arthrose est le résultat d’un déséquilibre entre la fabrication et la destruction du cartilage. Une articulation arthrosique, suite à une arthrose des cervicales par exemple, est une articulation dont le cartilage a diminué. Cette diminution entraîne un pincement de l’articulation, ainsi que des fissures dans le tissu cartilagineux.

Les deux extrémités osseuses se rapprochant à cause de la dégradation du cartilage, la membrane synoviale s’en trouve impactée. Des substances nocives sont alors libérées ce qui va irriter la membrane. Cette irritation peut notamment être à l’origine d’un épanchement de synovie.

Comment reconnaître l’arthrose sur une radiographie ?

Même si le cartilage en lui-même est invisible par radiographie, le développement de l’arthrose peut être confirmé avec des clichés, prescrits par le médecin qui vous suit.

Des signes indirects peuvent confirmer le diagnostic de l’arthrose, comme par exemple :
– la diminution de hauteur du cartilage avec pour conséquence un pincement articulaire
– la présence d’ostéophytes, c’est-à-dire de productions osseuses autour de l’articulation
– la condensation de l’os sous-chondral qui apparaît plus blanc que l’os sur la radio.

Dès que le diagnostic est posé, une approche ostéopathique de l’arthrose peut permettre d’éliminer les pressions excessives, pour que l’ensemble des appuis soit à nouveau équilibré et donc moins douloureux.

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Bébé manipulé par un ostéopathe

Ostéopathe pour bébé : quand et pourquoi consulter ?

Contrairement aux idées reçues, l’ostéopathie n’est pas exclusivement réservée aux adultes. Les enfants et même les bébés peuvent eux aussi bénéficier de cette technique manipulatoire. Dans quels cas peut-on recourir au savoir-faire d’un ostéopathe pour un bébé ?

L’ostéopathie pour bébé, c’est quoi ?

Si l’ostéopathie est accessible à tous, certains praticiens se sont toutefois spécialisés ‒ ou se sont formés – pour pouvoir traiter les bébés. Car la manipulation d’un adulte n’est évidemment pas la même que celle d’un enfant en bas âge. Pas de craquement dès lors qu’il s’agit d’ostéopathie pour enfants.

Chez le bébé, la séance dure environ 1 heure. C’est le temps nécessaire pour que l’ostéopathe puisse interroger les parents sur les motifs de la consultation, mais également sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé l’accouchement.

Au terme de l’entretien, le praticien passe à l’examen du bébé. Il ne le touche que si le nourrisson est calme et semble en confiance. Les gestes réalisés doivent être doux et lents pour ne pas apeurer l’enfant et obtenir cette coopération sans laquelle l’ostéopathe ne pourra pas agir.

Soulager les maux de l’accouchement grâce à l’ostéopathie

Vous constatez que votre petit bout se tortille dans tous les sens lorsque vous le mettez dans son siège auto Isofix ? La position dans laquelle il se trouve réveille peut-être des douleurs liées à l’accouchement.

Eh oui, la naissance est susceptible d’occasionner de nombreux maux chez les nouveau-nés : torticolis, boîte crânienne déformée, œil plus fermé que l’autre, nez écrasé, oreille décollée…

Si vous souhaitez que vos trajets en voiture ou que vos promenades en poussette se déroulent bien, consultez sans attendre un ostéopathe. En seulement une à deux séances, le praticien devrait être en mesure de repérer les tensions musculaires et/ou articulaires qui se sont formées et de les dénouer délicatement.

L’ostéopathie pour favoriser le bien-être de son bébé

Si l’ostéopathe ne se propose absolument pas de remplacer l’expertise d’un pédiatre, il peut toutefois constituer un complément efficace pour soulager les petits problèmes fréquemment rencontrés chez le nouveau-né et le nourrisson. Grâce à son expertise, le praticien peut ainsi contribuer au soulagement des fameuses coliques qui empoisonnent la vie de très nombreux bébés.

Il peut également, par ses manipulations et ses palpations, réduire les régurgitations intempestives qui peuvent entraver la prise de nourriture. Certains parents consultent également un ostéopathe pour résoudre les problèmes de sommeil de leur bébé. C’est alors au professionnel de chercher à en déterminer l’origine.

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éviter d'avoir mal au dos en travaillant

Comment éviter le mal de dos quand on fait du jardinage ?

Entre passion du jardinage et mal de dos, vous ne savez pas quel camp choisir… Cela vous étonnera peut-être mais des solutions simples peuvent vous permettre de jardiner tout en évitant les douleurs de dos. Voici comment !

Choisir les outils adaptés

Bêcher, pousser une brouette, déplacer les pots de fleurs, entretenir le gazon… autant d’activités qui rendent le jardinage pénible lorsqu’on a le dos fatigué et douloureux.

Pour faciliter le jardinage, préférez des outils à manche long : binette, crocs, griffes, sarcloir, bêche, pelle… Rien que la préparation de la terre peut être beaucoup plus agréable que vous le ne le pensez. Oubliez le motoculteur ou le labourage traditionnel tous deux très physiques. Passez plutôt à des méthodes plus douces.

Par exemple, investissez dans une grelinette : cette fourche à bêcher, large et à dents biseautées, permet d’aérer le sol sans même se pencher. Si vous devez transporter quelques charges, optez pour des solutions comme le diable ou la brouette ergonomique équipée de pneus pour plus de confort.

Faire preuve d’astuce

Si vous aimez vous occuper de votre potager et en récolter les fruits (et légumes), investissez dans un bac à potager. Surélevé, il permet de jardiner à 90 cm de hauteur pour un adulte avec une surface de culture d’1,90m sur 1,90m. Vous pouvez aussi opter pour des bacs plus petits selon vos besoins.

D’autres adeptes du jardinage 100% confort pourront choisir la culture sur ados : elle permet de créer des rangs de culture sur des buttes retenues par des planches latérales. En s’asseyant sur la planche, on peut s’occuper des plants tout en étant assis(e).

Pour ce qui est des petits actes de jardinage – paillage, application de désherbant, arrosage, récolte etc. -, utilisez quelques astuces faciles et salvatrices pour votre dos telles que :

  • Des bancs ou chaises pliables pour la taille ;
  • Préférer les plantes en suspension ou grimpantes ;
  • Procéder au paillage des pieds de plantes pour ralentir la pousse des mauvaises herbes ;
  • Choisir des légumes montants ou grimpants : artichauts, concombres, petits pois, épinard malabar…

Quelle que soit votre activité de jardinage, gardez toujours le dos droit et penchez-vous un minimum. Le tout est d’avoir une posture confortable et neutre lorsque vous jardinez.

Lire aussi : Qu’est-ce qu’une articulation arthrosique ?

ostéopathie et alimentation

Ostéopathie et alimentation : le duo gagnant

Si vous suivez régulièrement des séances d’ ostéopathie, sachez que vous pouvez prolonger les effets de cette méthode thérapeutique en adoptant une alimentation saine et équilibrée. Quelques mesures diététiques simples peuvent ainsi contribuer à soulager vos douleurs.

Alimentation et santé, quels liens ?

Diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle… On ne compte plus le nombre de pathologies pouvant être induites ou favorisées par notre alimentation. Même vos douleurs articulaires peuvent être implicitement corrélées à une alimentation inadaptée qui peut, par exemple, augmenter le processus inflammatoire à l’origine de l’arthrite ou de la tendinite. Vous l’aurez donc compris, ce que vous mangez peut avoir une réelle incidence sur votre organisme, car la nourriture sert, en quelque sorte, de carburant pour faire fonctionner votre moteur. Si l’essence est de qualité médiocre, la machine risque de s’encrasser, voire de tomber en panne. Ainsi, une consommation répétée de produits trop gras, trop sucrés ou trop salés peut entraîner un déséquilibre de la flore intestinale et, par conséquent, une malabsorption des différents nutriments indispensables au bon fonctionnement du corps humain.

Quelle alimentation faut-il adopter ?

L’alimentation constitue un axe thérapeutique à part entière de l’ostéopathie. C’est la raison pour laquelle la majorité des praticiens interrogent leurs patients sur leurs habitudes alimentaires afin de déceler d’éventuelles modifications ou corrections à apporter. Si l’alimentation sans gluten est actuellement en vogue, elle n’est pas forcément indiquée pour tout le monde, car le risque de carences glucidiques ou vitaminiques ne doit pas être pris à la légère. Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faille pas prêter une attention toute particulière à la composition des produits que nous mangeons. Privilégier une alimentation saine, c’est mettre de côté le maximum de produits raffinés au profit, par exemple, de produits sans huile de palme, d’aliments frais, variés et, si possible, d’origine locale.

Quels sont les avantages à combiner bonne alimentation et ostéopathie ?

La combinaison d’une bonne alimentation et de l’ostéopathie peut apporter de nombreux avantages pour la santé et le bien-être. Voici quelques-uns des avantages clés de cette approche intégrée :

Synergie de guérison

Une alimentation équilibrée fournit les nutriments essentiels dont le corps a besoin pour se régénérer et guérir. En intégrant des aliments riches en vitamines, minéraux et antioxydants, vous favorisez la régénération des tissus et des cellules, ce qui peut complémenter les traitements ostéopathiques visant à restaurer l’équilibre corporel.

Réduction de l’inflammation

Certains aliments peuvent avoir des effets anti-inflammatoires naturels, ce qui peut aider à réduire l’inflammation et les douleurs associées à certaines conditions. L’ostéopathe peut travailler en collaboration avec le patient pour recommander des choix alimentaires qui contribuent à la gestion de l’inflammation.

Optimisation de la mobilité et de la posture

L’ostéopathie vise à rétablir la mobilité et l’alignement corporel. Une bonne alimentation peut contribuer à maintenir des muscles forts et souples, favorisant ainsi une meilleure posture et un meilleur soutien pour le système musculo-squelettique.

Renforcement du système immunitaire

Une alimentation saine et équilibrée renforce le système immunitaire, ce qui peut aider le corps à se défendre contre les infections et les maladies. Cette approche globale de la santé peut compléter les soins ostéopathiques en créant un environnement favorable à la guérison.

Soutien émotionnel

Certains aliments, comme ceux riches en acides gras oméga-3, peuvent avoir un impact positif sur la santé mentale en favorisant un équilibre émotionnel. Une approche intégrée entre l’alimentation et l’ostéopathie peut prendre en compte ces aspects pour soutenir la santé physique et mentale.

Prévention des troubles musculo-squelettiques

Une alimentation saine peut contribuer à maintenir un poids corporel approprié et à prévenir les problèmes de santé liés à un excès de poids. Cela peut réduire le stress sur les articulations et les muscles, contribuant ainsi à la prévention des troubles musculo-squelettiques.

En combinant une alimentation équilibrée avec les soins ostéopathiques, vous créez une approche holistique de la santé qui prend en compte tous les aspects de votre bien-être. Cependant, il est important de noter que chaque individu est unique, et il est recommandé de consulter à la fois un professionnel de la santé (médecin, nutritionniste) et un ostéopathe pour recevoir des conseils personnalisés en fonction de vos besoins spécifiques.

Lire aussi : Ostéopathie : concept et principes

Massage du dos d'une femme par acupressure

Idées de rendez-vous bien-être et beauté à Lyon

Au quotidien, il est parfois difficile d’avoir du temps pour soi et de s’accorder des moments de détente. Pourtant, il est indispensable de faire des pauses régulièrement, afin de ne pas risquer l’épuisement. Pour vous aider à prendre soin de vous, retrouvez ci-dessous des idées de rendez-vous bien-être et beauté à Lyon.

Profiter d’un instant bien-être à Lyon

Même si la notion de détente est propre à chacun d’entre nous, il existe certaines activités qui font généralement l’unanimité.
Pour profiter d’un instant bien-être à Lyon, ce ne sont pas les lieux et les idées qui manquent !

Ainsi, prendre rendez-vous chez le coiffeur peut déjà permettre de se faire chouchouter et de sortir du salon avec le moral reboosté.
Mesdames, pour afficher une manucure impeccable, vous n’avez plus qu’à vous rendre dans une onglerie et confier vos ongles aux mains d’expertes en la matière.

Les hommes qui aiment prendre soin d’eux peuvent aller chez un barbier pour pouvoir afficher à la sortie une barbe impeccablement taillée et une peau toute douce.

A proximité de Lyon se trouve un endroit qui est un véritable concentré de bien-être. A Calicéo, vous pouvez à la fois vous relaxez dans des bains à remous chauffés (intérieurs et extérieurs), vous offrir une détox en vous arrêtant dans le hammam et tonifier votre peau en suivant le rituel chaud/froid du sauna.

Afin de rester en forme, il est tout aussi important de se rendre plusieurs fois par an chez un ostéopathe à Lyon pour traiter toutes les problématiques de tensions corporelles.

Instituts de beauté et centres esthétiques sur Lyon

Femme allongée avec des galets sur le dos dans un institut de beauté

A Lyon, nous avons la chance d’avoir un large choix d’instituts de beauté et de centres esthétiques.

Si vous voulez déconnecter de la réalité et souffler, optez pour un massage sur-mesure. Tous les instituts de beauté proposent des prestations de ce type, à la fois pour le visage et le corps. Vous pouvez également choisir les produits utilisés en fonction de leur senteur, ou encore la technique de massage employée.

Les soins du visage, tels que les gommages ou les masques, sont tout autant bénéfiques pour la peau que pour le moral. N’hésitez pas à vous accorder un instant beauté plusieurs fois par an.

Pour être au sommet de votre beauté, vous avez la possibilité de vous offrir une épilation définitive d’une ou plusieurs zones du corps en demandant l’avis d’un spécialiste dans un centre laser de Lyon. Et pour réaliser tout type de traitement d’ordre esthétique, comme par exemple l’injection de toxine botulique ou la cryolipolyse, rendez vous dans une clinique esthétique réputée à Lyon.

Dans quel quartier s’installer comme ostéopathe pour exercer à Lyon ?

Lorsqu’on travaille dans une ville telle que Lyon, il n’est pas toujours simple de dénicher un logement dans un quartier qui réponde à nos nombreuses exigences. Proximité des transports, des commerces ou encore des espaces verts, nous vous dévoilons les meilleurs quartiers de la ville.

La Presqu’île : un quartier coup de cœur

La Presqu’île est un endroit qui ne manque pas d’atouts pour les travailleurs lyonnais. En effet, ce quartier chic situé au cœur de Lyon s’impose indéniablement comme l’un des lieux les plus charmants grâce à son architecture atypique. La Presqu’île est également le quartier rêvé pour exercer, car il profite d’une majeure partie de l’activité touristique et économique de la ville.

La Croix-Rousse : un village dans la ville

Secteur particulièrement apprécié du street art lyonnais et des artistes, la Croix-Rousse séduit par ses airs de petit village. Accueillant autrefois les canuts, ce quartier est devenu un lieu privilégié qui attire de plus en plus les jeunes travailleurs. À la fois animée et festive, la Croix-Rousse vous offre aussi une vue panoramique à couper le souffle sur la sublime métropole depuis votre programme neuf à Lyon. Rien de tel pour se détendre après une longue et dure journée au bureau !

La Part-Dieu : le quartier d’affaires par excellence

Vous êtes tombé sous le charme du 3e arrondissement lyonnais ? Foncez sans plus tarder en direction du quartier de La Part-Dieu pour dénicher un programme neuf à Lyon 3 qui correspondra à vos envies, vos besoins et vos attentes ! Vous pourrez ainsi admirer les gigantesques espaces contemporains abritant de nombreuses entreprises. De plus, ce quartier est situé à proximité immédiate de la gare desservant l’axe Lille/Marseille.

Gerland : un quartier en plein essor

Situé à l’entrée sud de la métropole lyonnaise, Gerland bénéficie d’une situation géographique stratégique, tout en présentant un marché immobilier aux prix inférieurs d’environ 20 % à ceux du quartier de La Part-Dieu. Un lieu qui s’avère ainsi idéal pour exercer à Lyon sans exploser son budget !